Paris diffère en chacun de ses lieux. Chaque arrondissement se distingue par le style bien défini de ses habitants. Milieux sociaux obligent, différences générationelles ou conséquences du passé historique de cette ville, Paris est un patchwork homogène et organisé.
Le Champs-de-Mars en fleur
août 7, 2008
(Avenue de la Motte-Picquet, Paris 15)
You love them, but you won’t see them
août 6, 2008
Juste le teaser d’un shooting dont les photos ne sortiront qu’en septembre dans un grand magazine féminin, que vous lisez, j’en suis sûre, toutes les semaines. Vous ne verrez donc que l’assistante et leurs sacs à main.
Bijoux, bracelets, colliers, lunettes, etc.
août 5, 2008
J’adore le baroque, quand il est discret ! J’adore les excès, quand ils sont minimalistes !
Men’s style
août 4, 2008
(Photo prise samedi, Boulevard Saint-Germain, Paris.)
Sur les quais (On the Waterfront)
juillet 31, 2008
Tous les quais de gares ne me font pas penser aux films d’Elia Kazan, mais aujourd’hui, en attendant le train, je m’y suis cru un peu. Ce garçon pris en photo, miroir inversé d’un Marlon Brando fantasmé, a fait dérouler devant mes yeux, la bobine usée du film, comme projetée dans un vieux ciné-club du Quartier Latin. Seul dans la salle qui sent l’humidité, je m’assoie dans un des trente sièges qui n’attendent que moi et personne d’autre. La lumière s’éteint, j’ouvre les yeux et c’est parti.
Le style en mouvement
juillet 30, 2008
Figer la beauté et le style en mouvement, au dela de toute pose, de tout artifice. Le corps le plus beau est celui qui ne se regarde pas, les beautés les plus incroyables sont celles qui s’ignorent. Quoi de plus touchant qu’une femme qui n’a pas encore pris conscience de la puissance de sa beauté ?
Stairway to Heaven
juillet 29, 2008
Assis à la terrasse d’un petit restaurant faisant face à la Rue du calvaire, à Montmartre, j’ai contemplé pendant des heures les gens qui descendaient ce fameux escalier.
Un dimanche matin à Montmartre
juillet 28, 2008
Je prenais un café dimanche matin, rue Gabrielle à Montmartre. Comme à mon habitude, je regardais les gens passer, je prenais le soleil et des photos. On passe parfois des jours à prendre des centaines de photos sans jamais être satisfait et généralement, moins je suis satisfait et plus je prends de photo. Il y a des jours par contre, un dimanche matin à Montmartre par exemple, vous allumez votre appareil pour la première fois de la journée, vous voyez quelque chose qui vous plait, une jeune fille d’une élégance rare, et vous savez déjà que cette image sera la bonne. Clic ! Vous souriez, refermez votre appareil et buvez une gorgée de café. La journée commence bien.
Clin d’oeil aux Parisiennes de Kiraz
juillet 25, 2008
Kiraz ! Vous voyez de qui je parle ? L’illustrateur qui vous dessine, vous mesdemoiselles, plus vraies que nature. Les Parisiennes de Kiraz se sont donc données rendez-vous au musée Carnavalet pour la toute première rétrospective de cet illustrateur. Cela dure jusqu’au 21 septembre.
Ma rue en couleurs
juillet 25, 2008
(Photo prise samedi, rue du Roi de Sicile, Paris)
Le silence est un bruit comme un autre
juillet 24, 2008
Depuis quelques jours, Paris prend des airs de petit village silencieux. Les soldes finissent dans dix jours, les parisiens ont quitté la capitale pour rejoindre les plages ensoleillées, les vertes campagnes ou les pays exotiques. Paris se vide, doucement, tranquillement, au rythme des vibrations du métro. Les jupes se raccourcissent, les terrasses se remplissent et on est un peu plus détendu que d’habitude. On regarde un peu moins la télévision, on délaisse son ordinateur et on se dit que Facebook survivra sans nous. Paris l’été, c’est un peu comme une femme épanouie, elle ne demande rien, juste qu’on écoute son silence.
(photo prise Boulevard Saint-Germain, Paris)
Les femmes et leurs magazines
juillet 23, 2008(photo prise samedi, rue du Bac, Paris)
Breakfast in America !
juillet 22, 2008
Il ne s’agit pas ici de parler grande gastronomie ou encore de bons plans gentleman pour un premier rencart avec monsieur ou madame. D’une manière générale, je ne suis pas spécialement friand de la gastronomie américaine… et pour moi les étoiles s’arrêtent à celles d’Hollywood Boulevard. Mais ce samedi après midi, non loin du métro saint Paul, j’ai mangé le meilleur burger de ma vie, et oui, c’est aussi simple que ça. Breakfast in America 4, rue Malher, Métro Saint Paul.
Mon sac
juillet 21, 2008
Conseillé par une grande professionnelle de la mode que je ne citerai pas, je me suis rendu chez SpaldinBros au 21, rue du Bourg Tibourg et j’ai, ma foi, été très satisfait. J’ai remarqué que la plupart des hommes sont encore réticents à l’idée de porter un « sac à main », mais bon, le style porte monnaie dans la poche arrière, portable dans la poche avant, appareil photo sur l’épaule, livres sous le bras, carte de crédit dans la chaussette et boitier de lunettes de soleil glissé entre les dents, ne me convient pas trop. J’ai donc opté pour le sac.
Divas trash chez Noir Kennedy
juillet 21, 2008
J’ai rencontré ces deux jeunes demoiselles et ce monsieur aux allures de dandy trash, rue du Roi de Sicile dans le 4ème. Ils sortaient du magasin Noir Kennedy, lieu complètement barré et intemporel. Je vous conseille d’ailleurs d’y faire un tour rien que pour voir la décoration. Sinon, on peut y dénicher du vintage destroy pour Dandy Trash. Les vendeurs on l’air de sortir d’un film de Tim Burton, mais ils sont gentils quand même, l’extasie semble ne pas trop les empêcher d’articuler, ils pourront donc vous renseigner à souhait.
Cache-cache
juillet 20, 2008
Je faisais le marché ce matin avant d’aller pique-niquer dans un parc quand je l’ai croisé. Ses cheveux roux ébouriffés m’ont fait sourire, j’ai voulu le prendre en photo, il prit peur et se cacha derrière sa mère. C’est avant tout pour ces instants privilégiés que je fais de la photographie.
Glace à la fraise « My Berry »
juillet 20, 2008
J’ai gouté pour la première fois les glaces de My Berry, 25 rue Vieille du Temple et j’ai littéralement succombé. Un conseil, la glace au yaourt accompagnée de fraises. Juste après je suis allé acheter un sac chez Spalding&Bros, j’ai craqué et j’adore ça.
Brocante à Savigny / Hammam à Clichy
juillet 19, 2008
C’est puéril, j’admets, mais un peu d’humour en ce samedi matin bien gris ne fait pas de mal.
Madeleine de Proust
juillet 18, 2008
Je conçois que cette photographie sente bon le bucolisme bon marché et la France de papa, voire que l’on frôle l’image d’Épinal. Mais cela ne m’empêchera pas d’aimer cette photo, ce regard interrogateur et cette bouche, pleine des gâteaux de notre enfance. J’ai pris cette photo le week-end dernier sur un marché en Bourgogne. Je me suis arrêté devant cet enfant et je l’ai regardé, longtemps, comme je regarde les films Super8 de mon enfance, projetés sur un drap blanc. Lorsque le regard mélancolique d’un adulte vient se poser sur les instant perdus de l’enfance, il en ressort parfois une sentiment de tristesse honteuse. Victor Hugo dit que la mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. Je ne suis pas vraiment d’accord avec lui, car pour ma part la mélancolie, c’est la tristesse de savoir qu’on ne sera plus heureux.
Portrait en clair-obscur
juillet 16, 2008
J’ai fait ce portrait de Lambert Wilson il y a quelques années. Sans fard ni strass, ce visage révèle l’humanité intense de ce personnage. A l’instar de sa voix, son visage est calme, posé et pénétrant. Le talent se révèle dans le mouvement quand il se met à danser et chanter en finissant dans un éclat de rire émouvant. Ce n’est pas mon genre de faire des compliments à tout va, mais quand je suis séduit, je l’admets.
Les voyages en train
juillet 13, 2008
Quitter Paris n’est pas la tromper, mais juste s’en éloigner un peu pour revenir en… meilleure santé. Non pas que je brule la vie par les deux bouts à Paris (sic), mais l’air de la campagne me semble parfois nécessaire. Pendant quelques heures, le train devient alors le sas de décompression entre Paris et mon village natale. On y fait le bilan des mois passés, on y trace les lignes de notre avenir et on sourit en pensant aux quelques jours de repos qui nous attendent. Pris dans un rapide mouvement statique, je repense à une peinture de Edward Hopper que j’aime beaucoup, Chair Car. Finalement, voyager n’est qu’accentuer sa propre solitude.
Pause sur un chantier à Paris
juillet 11, 2008
Depuis quelques jours, je les entends travailler à côté de mon bureau. Ils vont et viennent, détruisant et construisant. Le chantier s’anime à certaines heures de la journée. En rentrant de déjeuner, je les ai trouvés là, dans la cour, debout en cercle, calmes et sereins.
Douleur contenue
juillet 10, 2008Jeux d’enfants
juillet 10, 2008
Il est parfois bon de mener son regard en bateau, de se laisser bercer et troubler sans lutter. Qu’importe que cette image soit réelle ou non, qu’importe que cet enfant existe vraiment, pourvu qu’il y ait un regard pour s’en émerveiller.
La vie à parfois des airs de cinéma
juillet 10, 2008
Parfois on prend une photo sans savoir pourquoi. L’appareil traînait là ou il n’est jamais posé. Un rayon de lumière inhabituel et c’est toute une atmosphère qui se crée. Une expression sur un visage mélancolique et la vie prend des allures de cinéma. La bande son se contente de voitures qui passent dans la rue et de silences qui attendent. Il n’y a pas de scénario pour cette scène, mais seulement un instant suspendu dans le temps.
Une ombre lumineuse
juillet 8, 2008
C’était un samedi matin, il était très tôt, je prenais un café rue de Sèvres et regardais Paris se lever. Je la vis sortir de nulle part, sans lieu ni époque. Elle avait l’élégance des femmes qu’on ne rencontre jamais, sa peau, blanche comme un linceul illuminait la rue. Je n’eus pas le temps de prendre son portrait en photo tant elle marchait vite. Quel est son nom, son âge ou encore le timbre de sa voix ? Je ne le serai jamais et c’est peut-être mieux ainsi. Il ne me reste que l’image d’une silhouette survolant Paris.
Solidays in black & white
juillet 5, 2008
Solidays in colors
juillet 5, 2008
Le brunch des dimanches matins ensoleillés
juillet 3, 2008Il m’arrive souvent de me lever le dimanche matin avec l’envie de prolonger mes rêves de la nuit. Le brunch du dimanche matin devient alors un moment privilégié dans la vie du parisien que je suis. Je m’assieds au soleil, avec des amis, à la terrasse du Pause Café près de Bastille, contemple mes contemporains, commande un menu brunch et me laisse aller à ne rien faire. Mon appareil à la main, je crée des histoires au gré des gens qui vont et viennent. Les histoires se font et se défont au rythme du passage des serveurs. Ce lieu est un microcosme d’une certaine classe de la société parisienne où personne ne semble dénoter. Pas de touristes, pas de vieux, pas de jeune, seulement des trentenaires qui profitent d’un dimanche matin ensoleillé.