Je suis arrivé avant hier à la Villa Noailles de Hyères, pour le festival international de mode et de photographie. Un peu de mondanités traditionnelles sur lesquelles il faut vite passer, mais surtout beaucoup de création, de défilés, d’expositions et de tenues incroyables. La villa, sublime de rigueur architectural, perchée sur les hauteurs de Hyères, nous accueille l’espace de quelques jours.
Je n’ai encore pas fait de photo de look ou de styles, mais uniquement cette photo, celle d’un enfant, miroir de moi même, dos à la villa et le regard fasciné par on ne sait quoi.
Je repars tout à l’heure à la villa, pour cette fois prendre quelques styles (sous la pluie) et vous faire partager un peu de cet étrange univers.
Red bird
avril 23, 2009
Juste un mot pour vous dire que je pars quelques jours à Hyeres pour le festival de la mode et de la photographie. De savoir que Kris Van Assche, Nan Goldin, Jefferson Hack ou encore Zoe Cassavetes feront partis du jury, me laisse présager de bons moments et de belles rencontres. Je croise les doigts pour que Maxime Simoens, finaliste dans la section Styliste, puisse repartir avec le grand prix.
Le temps ne s’annonce pas des plus cléments, mais j’espère pouvoir quand même en rapporter de beaux clichés. Excellent week end à vous tous et encore une fois, merci.
JC/DC en mode Mirwais
avril 22, 2009
Je me trouvais ce dimanche matin sur la terrasse chauffée et couverte d’un restaurant de la rue des Abesses, il pleuvait légèrement, le temps était gris et même les touristes semblaient se lasser. Tout semblait lent et vaporeux, je me sentais dans une carte postale de Doisneau. Je buvais mon café et tentais de ne penser à rien, juste me languir dans une douce mélancolie, enfant, allongé sur le sol est dévorant les livres d’images de Doisneau, rêvant de Paris comme on rêve d’une ile lointaine. Le noir et blanc des photos, raisonnant avec les vers colorés de Rimbaud.
Mes pensées furent stoppées net à la vue d’un logo que je connaissais bien et que je voyais rarement dans la rue ; JCDC, Jean-Charles de Castelbajac brodé sur une doudoune jaune. L’un des créateurs les plus formidables de notre époque que nous avions interviewé il y a quelques mois.
J’abordais Emily qui arrive tout droit des États Unis et discutais quelques instants, tandis que la pluie continuait de tomber sur Paris.
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Grey eyes
avril 16, 2009
J’aime commencer mes textes par : « Un après midi pluvieux, alors que je marchais sous la pluie… »
Bon il se trouve qu’il faisait beau, que c’était la fin de matinée et que je n’ai quasiment pas marché ce jour là. Mais après tout qu’importe l’entrée pourvu que le dessert soit bon. L’histoire sera belle quand même.
Je suis donc invité à la journée presse de la marque Cerruti, qui tel un phénix, essaie de renaitre de ses cendres et tente de se révéler au grand jour sous son nouveau profil, mais là n’est pas le sujet et je reparlerai de Cerruti très très prochainement.
Le sujet se trouve dans le regard de ce jeune homme, célèbre styliste pour de non moins célèbres magazines. Regard azuréen et malicieux qui recèle comme les Cabinet de curiosités du 17ème, de nombreux secrets.
En poussant, tirant, faisant coulisser chacune des petites portes imaginaires, les secrets révèlent leurs histoires. Formes étranges, matières insolites, fonctionnalités détournées. Rien ne va droit, rien n’a de sens.
Il remonte délicatement la manche gauche de son blouson, un léger rictus se dessine sur le bord droit de sa lèvre et montre une drôle de chose. Une montre, plus exactement un accessoire, encore plus exactement une Nolex, créée par Natalia Brilli. Naïvement, je pose le doigt dessus, tente de réfléchir intelligemment et, circonspect, lui demande :
– « L’heure s’affiche où …? »
Vous l’aurez compris, cette montre ne donne pas l’heure. Pourquoi ? Parce quelle est entièrement gainée de cuir, reprenant la forme de la Date ou Datejust Rolex avec bracelet jubilé. Et que dire de la petite tête de mort chevelu, aux yeux sertis de diamant et la chemise étrangement dissymétrique ! Chaque détail à son histoire, je vous laisse imaginer la suite.
En vous souhaitant une excellente journée à toutes et à tous.
Smalto. Act II, Scène finale.
avril 14, 2009
La pièce se joue en deux actes, avec pour décors l’hôtel particulier abritant la maison mère de Smalto, la jeune héroïne Youn Chong Bak, Directrice artistique, tire fils et ficèles pour donner forme et sens à cette chorégraphie taillée sur mesure.
La musique qui se joue est lointaine et timide, n’osant braver la statuaire parfaite des ombres chevaleresques. Les regards fiers percent les coeurs et les âmes de ceux qui viennent sans combat à mener.
Ils pillent les fantasmes de celles qui mendient amours et tendresses, ne se retournant jamais pour contempler les coeurs qu’ils ont brisé.
Tout cela pour dire qu’en plus d’avoir abusé des poules en chocolat Lindt, je me suis replongé dans la bibliothèque de ma chambre d’enfant, celle qui me vit grandir, loin de Paris, pour y retrouver tous mes livres favoris.
Dix auteurs pris au hasard : Jack Kerouac, Shakespeare, Freud, Romain Gary, Gogol, Rimbaud, Baudelaire, Raymond Queneau, Alfred Jarry et Deleuze. Autant de pages qui m’ont accompagné et formé durant ces années, mais qui ne me feront jamais oublier le gout du chocolat.
J’espère que vous avez passé de joyeuses fêtes de Paques pour certains et un bon weekend pour d’autres. En vous souhaitant une belle semaine.
Youn Chong Bak, Directrice artistique de Smalto
Smalto
avril 8, 2009
Voici une première série de photos qui sera suivie de deux autres ainsi que d’une interview de la directrice artistique de Smalto Youn Chong Bak, que nous avons réalisé avec les Darkplanneur.
Je quitte l’espace d’un instant la rue, les gens anonymes et leurs styles, pour me plonger dans l’univers d’une grande marque, avec ses codes et ses mannequins aux traits parfaits. Un shooting simple et sobre à la mise en scène réduite à sa plus simple expression, la lumière naturelle pour seul décor.
La sobriété est de mise tant la la collection Automne/hiver 2010 de Smalto s’accorde parfaitement avec la beauté sculpturale des visages et du lieu. Presque irréelle, la beauté du modèle, chaleureuse et généreuse, représente parfaitement l’élégance accessible de cette collection.
Une belle collaboration qui j’espère continuera longtemps, car rares sont les marques auxquelles je peux autant m’identifier.
Ceci est mon 200ème billet, je m’en vais donc au fourneau me faire un mini gâteau d’anniversaire pour fêter cela ! Un grand et sincère merci à tout ceux qui me lisent et m’encouragent dans ma démarche.
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Sur le fil de la ville
avril 6, 2009
Un weekend passé à flâner, sans but précis, si ce n’est de profiter des premiers rayons de soleil sur la capitale. Donnant un peu de mouvement à cette silencieuse endormie, qu’est Paris, passe une silhouette élégante portant de bien jolies Chloé aux pieds, une paire de low boots Susane illustrée il y a quelques temps par Garance. Un nom que je ne connaitrai jamais, mais une fluide démarche qui ne s’effacera pas. Légère comme un funambule sur son fil, elle frôle l’asphalte d’un catwalk imaginaire.
Excellente semaine à toutes et à tous.
Ruby are the boy’s best friend
avril 3, 2009
Une drôle de rencontre, spontanée et hasardeuse, comme je les aime. J’attendais des amis hier soir, sur la place ensoleillée et bruyante de Pigalle avant d’aller prendre un verre place des Abbesses où tourne un manège, en terrasse du Saint-Jean puis de terminer, toujours en terrasse au Relais Gascon, tard le soir. Premiers jours de chaleur et des heures de liberté à combler de rires et de discutions interminables.
Je le vois donc passer à toute allure devant moi, les lunettes blanches attirent mon regard qui ne les quittera plus. Il prend le virage face à moi, ma tête pivote lentement, il ralentit et se gare devant une micro station essence. Je sors mon appareil et m’approche de lui quand un mec de la station essence sort de sa cabine et me crie « Ne prends pas la station en photo ! ». Je traverse la route et m’approche de la station et lui demande « Prendre quoi ? », puis je tourne le dos à la station, fais un clin d’œil au biker et lui demande si je peux le prendre en photo. J’aime le détail du petit logo Ruby finissant les courbes sensuelles du casque. Les lunettes style Way-farer et l’accumulation de fringues finissant par une cagoule grise courant dans le cou, le tout chevauchant une vieille et le Dax Suzuki. Merci à lui.
Let the Sunshine In
avril 1, 2009
Le soleil refait tranquillement son apparition et mes cheveux commencent à être trop longs, deux bonnes raisons de ressortir mes lunettes de soleil. En toute logique il m’en faudrait deux pairs, une pour tenir mes cheveux et une pour, et c’est d’ailleurs pour cela qu’on les a inventées, me protéger les yeux. Bon, on a bien compris depuis longtemps que la mode n’est absolument pas faite pour être utile ou pratique, mais juste pour être … la mode. Une paire de lunettes de soleil Wayfarer ne sert donc absolument pas à protéger les yeux, tout comme un Boyfriend jean ne sert pas à être élégante ou un sac Jérôme Dreyfus de 15 litres de contenance, ne sert à ranger des choses. Mais c’est peut être justement pour cela qu’on l’aime tant. C’est parce que la mode ne sert à rien, qu’elle est fondamentale.
The Hardest Way To Make An Easy Living
mars 30, 2009
Le titre m’est venu en écoutant une chanson de The streets où Mike Skinner déclare dans son anglais brisé des banlieues de Birmingham que « my whole life’s fucking up ». Contrairement à Mike, aujourd’hui tout va plutôt bien pour moi, j’ai passé la journée dans le monde merveilleux de M, invité par Publicis Consultant, pour vanter la beauté éternelle des créatures de W.D. C’est beau comme une femme qu’on paye, plein de formes généreuses et colorées mais sans espoir de lendemains qui chantent. Pour ma part c’était parfait car j’aime les grands écarts qui me mènent d’un jour à l’autre des banlieues froides de Birmingham aux rues chaleureuses d’un monde imaginaire.
Enfin bon, si je devais avoir un chien en laisse pour me promener dans les rues de Paris, ce ne serait probablement pas le Bull Terrier de cette demoiselle, car bien que Gainsbourg vénérait cette race de chien et que moi même j’ai une assez haute estime de lui (de Gainsbourg, pas du chien, hein ! Vous suivez toujours ?), je ne pourrais me résoudre à en posséder un.
(Vous pouvez cliquer sur Read More pour lire la suite)
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Couleurs d’enfance
mars 26, 2009
Petit instant de poésie silencieuse, dont la mélodie proviendrait d’une petite boite à musique qui jouerait une comptine de notre enfance. La moue boudeuse, angélique et impatiente, elle attend que le chemin se précise tant le froid la paralyse.
Cela me rappelle deux livres pour enfants que j’ai écris et illustré mais qui dorment aujourd’hui au fond d’un tiroir, tant de projets rêvés et sitôt assoupis dans le silence de ma pudeur. Mais depuis quelque temps, l’envie me revient et je sens que ne vais pas tarder à me replonger dans ces livres illustrés.
Anis
mars 25, 2009
Rimbaud et Verlaine unis dans la même ivresse pauvre, s’aimant dans le berceau d’un spleen Baudelairien. La beauté douloureuse du visage de Glenn Gould jouant les Variations et marmonnant ses sentences chamaniques qui résonnent comme le grincement d’un tabouret. Autant d’images et d’émotions fragiles partagées en présence d’Anis. Laissant glisser ses doigts sur les cordes de sa sensibilité sans jamais la dévoiler, il s’infiltre lentement dans nos souffrances et nos plaisirs.
Il porte à sa main une guitare comme d’autres portent leurs fantasmes, le costume sobre et soyeux tombant élégamment sur des chaussures méthodiquement cirées. Dandy chic qui me rappelle le Gainsbourg des débuts, quand il chantait encore Le claqueur de doigts. Parce que l’humilité crée le respect, il s’habille de la plus belle manière, pour donner ainsi, un peu de l’amour qu’il reçoit du public.
Vous pouvez retrouver ce billet chez Darkplanneur en cliquant Ici.
Cliquez ci-dessous pour voir le clip de sa chanson Cergy.
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Sliimy
mars 23, 2009
La vie est faite de rencontres hasardeuses et étranges mais qui résonnent comme des évidences. Il y a quelques jours, je trouve un CD sur le rebord d’un bureau, ma curiosité est attisée par un étrange graphisme et un nom qui ne l’est pas moins, Sliimy. Je rentre chez moi et mets le disque en ne m’attendant à rien. Les premières notes commencent et je me retrouve déjà à l’arrière d’un wagon de manège fou poussé à pleine vitesse. Comme Dan Aykroyd dans le film Blues Brothers, je me retrouve pris par le démon de la musique, ma tête dodeline malgré moi au rythme de la mélodie et de cette voix sortie tout droit d’une boite de Quality Street.
La chanson s’appelle Wake Up, l’artiste ébouriffant et ébouriffé s’appelle Sliimy et vous pouvez voir le clip et d’autres photos en cliquant ci-dessous.
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Bouton d’Or
mars 19, 2009
Une anecdote m’est revenue en croisant ce jeune homme, le bleu du ciel pour pantalon et le gris sale des briques pour décors. Perçant dans ce sombre paysage fumé par le verre des Ray Ban, quelques boutons d’or.
Les boutons d’or. Je me souviens de ce jeu, où enfant, on s’amusait à mettre sous le menton d’un ami, cette fleur appelée bouton d’or, pour voir s’il aimait le beurre. On ramassait ces fleurs dans les champs qui bordaient à perte de vue nos maisons, aujourd’hui c’est dans les parcs parisiens que je retrouve parfois ces petites fleurs.
J’admets bien volontiers que ce texte est un chouïa bucolique et nostalgique voire fleur bleue, mais c’est probablement parce que la campagne me manque un peu. Mais en ce moment, j’ai à peine le temps de penser à tout cela. Aujourdh’ui, gros shooting, le stress monte car les enjeux sont importants pour moi, un nouvel assistant que je ne connais pas encore mais que j’ai hâte de découvrir, Yann, merci d’avance.
Vivre mille vies et n’en regretter aucune.
Absolute Vintage
mars 17, 2009
Je suis de retour à Paris mais il me reste quelques images de mon dernier séjour à Londres. Notamment ce couple de jeunes filles rencontré sur Brick Lane, avec au bras un sac provenant de la boutique Absolute Vintage qui se trouve au 15 Hanbury St. Un quartier version underground chic, pas tout à fait bobo car plus intense et prenant.
Une bière dans la main, une bouteille de Volvic dans l’autre, un détail qui synthétise cet univers un brin décadent mais malgré tout très propre sur lui. « Seize the day » disaient-ils, n’ayant que pour écho un « No futur » gravé dans l’acier. Quand deux extrêmes se rejoignent il y a forcement création d’une nouvelle force, d’une nouvelle œuvre. Une nouvelle génération pleine d’espoir et d’attente qui baigne dans le regret des erreurs passées.
Eat, drink and be merry, for tomorrow we die
Cloudy day
mars 16, 2009
Penseur absent qui regard les nuages comme on regarde une femme qui s’enfuit. Une rencontre volée dont le décor est le quartier de Shorditch dans l’est de Londres. Les passants se perdent entre les gouttes de pluies fines qui se posent sur les cils et brouillent les perspectives. Le rouge des briques semble couler comme le mascara d’une vieille femme triste.
J’avance à travers les rues la tête rentrée dans les épaules pour ne pas souffrir du vent et je repense à ce passage d’Oliver Twist, qui se déroulait dans le quartier de Shorditch, « Ce fut par une triste matinée qu’ils se mirent en route ; le vent soufflait avec violence, et la pluie tombait à torrents ; des nuages sombres et épais voilaient le ciel (…). »
Et encore une fois, il y a le vieux Dylan qui s’épuise dans mes oreilles à murmurer son éternelle et bouleversante poésie. Blowin’ in the wind, encore un signe qui m’annonce que je dois rentrer au plus vite, mon corps comme une feuille, ne supporte plus le froid. Bonne semaine à toutes et à tous.
Le Cavalier prend la Tour, Checkmate
mars 12, 2009
Un peu absent ces derniers temps, un peu loin de Paris, un peu pris par d’autres sujets photographiques. Je suis tranquillement mon fil d’Ariane, en frôlant les murs pour échapper un peu à la lumière et en prenant garde à ne pas croiser le Minotaure qui rôde, assoiffé de vide. Le temps se contracte, les distances se raccourcissent et les mots des autres s’adoucissent comme une madeleine trempée dans du café tiède. Seul l’objectif devant son œil devient le véritable révélateur de soi même, de ses forces et de ses doutes.
Brick Lane’s man
mars 9, 2009
Souvent Londres se réveille comme Paris s’endort. Remplie d’énergie et d’envie, cette ville respire bruyamment comme un enfant qui cherche son sommeil. Il est minuit dans cette chambre d’hôtel de Trafalgard square, il est minuit dans cette ville somnambule qui depuis longtemps n’est plus rythmée par la relève de la garde.
Être à Londres pour quelques projets en devenir, être à Londres pour les promenades venteuses dans Soho et les magasins vintage de Brick Lane embaumés de senteurs de curry. Être à Londres aussi et surtout pour faire partager des petits moments de vie et des rencontres avec des personnages hauts en styles et en couleurs.
Être finalement le même, mais ailleurs, tout en cherchant désespérément à se renouveler.
Bons baisers de Londres.
La Fratrie
mars 6, 2009
Encore une drôle de rencontre de deux frères artistes, La Fratrie, qui créent comme deux miroirs se faisant face, se reflètent à l’infini. Miroirs inversés et déformants, ils fusionnent et font corps avec leur œuvre. L’artiste devient bicéphale et la partition se joue à quatre mains comme une symphonie de Bach. Semblable dans la différence, chacun d’eux exprime son unicité tout en mimant l’autre. Une belle rencontre au Slow loft, sous le signe de la création.
Vous pouvez découvrir une de leur création ainsi que le texte de Lætitia Chauvin, dans la suite.
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Sometimes I dream I’m Larry Clark
mars 4, 2009Je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux images de Larry Clark, d’adolescents enlacés à l’arrière de vieilles Buick déglinguées, quand on m’a demandé de faire un rapide shooting dans la nouvelle voiture de Nissan, la « Cube ». Une voiture qui annonce une nouvelle philosophie de conduire, un nouveau style de vie. J’ai donc pensé voiture évidemment, mais j’ai pensé lieu de vie, lieu de détente, de rire et de plaisir.
Vous pouvez trouver d’autres informations sur cet événement ICI
Merci beaucoup à Rebecca, qui nous arrive directement des États-Unis, pour avoir posé avec tant d’énergie.
Black Panther
mars 2, 2009Nonchalance d’une silhouette parfaite qui arbore sa féminité comme une gifle donnée aux passants. Nul besoin d’un style sophistiqué et d’accessoires inutiles quand le corps s’avère indépassable de beauté. Pour ne pas trahir une courbe, il suffit de la suivre au plus près. Le legging qui épouse les jambes comme une seconde peau, ne rajoute rien, il ne fait que mettre en valeur ce qui doit être caché. Le style doit accompagner la subtile mélodie du corps sans jamais la trahir. Savoir s’habiller c’est avant tout connaitre son corps, ses qualités et ses défauts, pour ainsi ne pas faire de fausses notes. Les tendances se moquent parfois complètement du style et de l’élégance, voire même du simple bon gout. Certains se mettent à porter un habit ou un accessoire par simple conformisme, par identification à des modèles imposés, il en va d’ailleurs de la mode comme de tous les autres domaines. La mode du legging en est l’exemple parfait, on le croise partout dans les rues alors qu’il ne va quasiment à personne, vulgarise n’importe quelle silhouette, raconte une toute autre histoire que celle qu’il devrait inspirer. Mais il arrive parfois au hasard d’une rencontre, qu’un petit miracle se produise, alors on se tait et on admire.
Far West Coast
février 26, 2009
Vous pouvez sortir les Ghettoblaster et mettre Snoop Doggy Dogg à fond ! Non, nous ne sommes pas dans une des banlieues désaffectées de Los Angeles, mais bien à Paris City et plus exactement dans le XIXème. L’icône tendance du jour se prénomme Sébastien, ses fesses sont posées sur une sorte de DeLoréane du futur des 80’s, customisée par le graphiste Tilt. Cette voiture a même un nom, elle s’appelle la « Pussy magnet« , elle pèse le poids d’une horde d’éléphants obèses et pas un centimètre de sa carapace n’a été épargné par l’artiste grapheur. J’étais face à un univers stylistique ambulant, l’homme parfaitement accordé à sa monture, un cowboy des temps modernes dont le Saloon serait le restaurant à eau de chez Colette.
Pour ceux qui voudraient voir la « Pussy magnet » en entier, cliquez sur Read More.
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Paris London A/R
février 24, 2009
Plein de grâce et d’élégance, Hassan a conquis mon imaginaire et m’a transporté dans les folles soirées londoniennes. Il vit à Londres et c’est la première fois qu’il vient à Paris, invité pour une occasion spéciale dont je parlerai dans un prochain billet. Il m’a raconté son Londres à lui, ses rues, ses magasins, ses soirées irréelles et bruyantes. Une belle rencontre qui m’a donné envie de repartir à Londres, ce que je fais d’ailleurs, dès la semaine prochaine.
Je vous invite à découvrir le blog de Hassan I Luw Fashion.
Grey is beautiful
février 23, 2009
Une rencontre ensoleillée dans les rues de Paris. Une rencontre sous le signe de l’énergie débordante et de la mode. Julie a crée le site Bloc-Mode et elle est aujourd’hui l’une des plumes les plus prisées de la blogosphère féminine, ultra pointue et au fait des tendances. Pour ceux que cela intéresse, Julie porte sur cette photo un long pull « zinc » en cachemire Éric Bompard.
Ego Facto
février 20, 2009
Puisque deux fois n’est pas coutume, je me permets de mettre en avant mon petit minois. Il se trouve que cette fois ci, j’ai une très bonne excuse, puisque l’on m’a proposé de devenir l’égérie du parfum « Piège à filles » d’Ego Facto. L’univers de Pierre Aulas, créateur de cette incroyable collection étant tellement débordant de créativité et d’originalité, que je n’ai pas hésité une seconde et l’ai suivi les yeux fermés dans ses délires olfactifs.
Je vous invite à découvrir cette collection directement sur le site : www.egofacto.com.
Caravage Vs Wrestling
février 18, 2009
Ceci n’est pas un virage radical de ma ligne éditoriale, mais juste une envie de vous faire partager cette série de photos et de vous parler par la même occasion de la semaine que nous consacrons au Catch sur Darkplanneur. J’ai découvert cet univers avec mille préjugés et a priori, j’en suis ressorti avec des images plein la tête faites de rencontres inoubliables. Une aventure humaine et collective avec Eric et Thomas de Darkplanneur, je vous invite donc à aller sur le site pour en découvrir plus.
Concernant les photos, je pense que le titre est une évidence, tant la référence me saute aux yeux. J’ai voulu mettre en avant une véritable dramaturgie de la souffrance et du combat en jouant sur les clairs-obscurs. Découvrez d’autres photos en cliquant sur Read More.
A la recherche du temps perdu
février 16, 2009
Encore une belle rencontre au hasard d’une journée pluvieuse et froide. Réchauffement de la rétine obligatoire tant le style est inspiré et inspirant. De la fourrure à n’en plus finir et des lignes rouges qui décomposent les hanches fines en bandes de cuir, comme dans un tableau de Mondrian.
Bonne semaine à tout le monde. Have a nice week !
Disturb the sound of silence
février 13, 2009
Il arrive que le titre de mes billets tienne à peu de chose, comme par exemple une chanson qui se joue alors que j’ouvre une photo. Je suis en train d’écouter Sounds of Silence de Simon & Garfunkel, un peu par plaisir, beaucoup par nostalgie. Il se trouve que cette chanson correspond parfaitement à ce que je veux dire sur cette photo, je remets le curseur au début et réécoute encore une fois.
J’ai croisé cet homme à la sortie d’un défilé, il patientait le regard perdu dans ses pensées. Quand je regarde une personne, il arrive souvent qu’une musique me vienne et s’associe à mon ressenti. Ce peut être une chanson, une mélodie de jazz, un air de musique classique ou je ne sais quoi d’autre. Chaque personne fait vibrer en moi de drôles de cordes musicales qui m’émeuvent ou me révulsent, mais ne me laissent jamais indifférent.
Quand je l’ai vu, j’ai été profondément troublé par le silence intense que j’ai ressenti, pas une note qui aurait pu me rassurer ou m’aider à comprendre. Puis je me suis dis que le silence n’était pas l’absence, mais bien au contraire une présence incroyablement forte, qu’un silence en musique vaut parfois mille notes. J’ai sorti immédiatement mon appareil pour immortaliser ce doux silence. Clic ! Je crois bien que j’ai rompu le silence.
Et puis juste un mot pour finir, vous pouvez me retrouver dans le magazine Marie Claire, dans lequel Caroline Rochet a écrit un article sur les blogs masculins. Je suis donc cité deux fois, pour Darkplanneur et JamesBort au côté de mes amis Modalogue, OkCowboy et Chroniques du plaisir.
Ykone est né ! Mon décrytpage de la campagne Dior Homme
février 12, 2009
Un petit peu d’autopromotion et de promotion des amis aujourd’hui, pour parler du nouveau site Ykone, sur lequel je collabore. Pour expliquer en deux phrases ce qu’est Ykone, je dirais que c’est une sorte d’encyclopédie de la mode regroupant de nombreuses références parmi les mannequins, photographes, créateurs et autres marques de luxe, mais le but final du projet est de créer un véritable réseau social dédié à l’univers de la mode et du luxe. Un peu à la manière d’un Wikipédia remixé à la sauce Facebook.
Découvrez Ykone
Découvrez mon article sur le décryptage de la campagne Dior Homme, shootée par Karl Lagerfeld.
Vous aurez peut être reconnu sur la photo que j’ai prise pendant le défilé Dior Homme, Kriss Van Assche, Karl Lagerfled et un des hommes du staff de Kanye West.
Generation Teenagers
février 10, 2009Une fois n’est pas coutume, du noir et du blanc. Un peu en hommage au Diary d’Hedi Slimane, un peu par influence des campagnes Dior Homme par Karl Lagerfeld. Une fois n’est pas coutume, des adolescents un brin dégantés, un peu en hommage aux films de Larry Clark, un peu par influence des campagnes de The Kooples.
Couper le son et se balader entre les gens comme entre les lignes d’un roman de Bret Easton Ellis. Couper le son et mettre un peu de musique pour mieux s’entendre respirer. Naviguer entre toutes les tentations du monde, certaines inutiles,d’autres profondes et intenses mais toutes indispensables. Grandir dans la vie et se demander si l’on voudrait toujours être Holden Caulfield, se cherchant et déambulant dans les rues froides de New-York. Mettre la musique pour ne plus s’entendre penser. Parce qu’il n’y a pas de chemin, bondir d’un rêve à l’autre, d’un livre à l’autre, être au même instant tous les héros du monde pour vivre mille vies. Milles vies sans jamais un point final au bout. Être à jamais une génération de teenagers.