Jean Paul Gaultier

octobre 4, 2010

Jean Paul Gaultier, james bort

Le show Jean Paul Gaultier en trois images. Lui, l’énergie explosive de ses créations et Beth Ditto.
Une petite anecdote en passant. Aujourd’hui je me suis baladé dans le défilé Stella Mc Cartney ou j’ai rencontré qui ? Qui ?? Et bien un de mes Dieux encore vivants, Paul McCartney ! Pendant que je lui parlais et le prenais en photo, j’avais les jambes qui tremblaient littéralement, je n’en revenais pas. Je ne suis pas du genre groupie, mais là, j’étais en extase devant lui. J’ai donc pris en photo William Klein chez Lanvin, Bill Wyman des Rolling Stones chez Galliano et aujourd’hui Paul McCartney des Beatles. Je suis plus que R.A.V.I !

Jean-Paul Gaultier Backstage

Pendant le défilé Gaultier, les filles traversaient les backstages en courant et hurlant pour aller se changer. J’ai quitté la salle et suis venu m’assoir ici, les regardant passer. Un défilé secret pour moi seul. J’ai fait des centaines d’images, mais celle-ci résume parfaitement ma vision du show.

jean-paul gaultier, beth ditto, james bort

Beth Ditto pendant le maquillage, quelques minutes avant qu’elle rejoigne le défilé de Gaultier.

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John Galliano

octobre 4, 2010

John Galliano, backstage, printemps été, 2011, fashion week, show, james bort

Je veux juste vous faire partager un coup de cœur qui date de seulement quelques heures. Il s’agit du défilé Galliano qui avait lieu à l’Opéra Comique. J’y ai passé 3 heures pour suivre les répétitions, les backstages et enfin rencontrer rapidement John Galliano après le show et les interviews. Je crois que j’ai tout aimé de ce show, que ce soit, le maquillage, la coiffure, la musique, la mise en scène, tout. Il continue de jouer avec les clichés, le fantasme de l’artiste bohème vivant à Montmartre ou encore les années folles à Montparnasse, mais quand le violoncelle se met à jouer du Nirvana, alors tout se mêle et explose dans le temps et l’espace. Tout ce que j’aime.

john galliano, backstage, show, printemps été, 2011

Une seconde image qui est un teasing sur un reportage que je suis en train de faire sur la Fashion Week, évidement vous en saurez plus très bientôt. Il s’agit cette fois-ci d’une photo que j’ai prise de John Galliano juste avant qu’il entre sur scène pour faire le salut final. En tenue d’artiste bohème du 19ème siècle, il courait et riait comme un enfant.

Lanvin just for me

octobre 2, 2010

Lanvin, alber elbaz, defile

Un instant suspendu durant cette semaine de défilés, le défilé Lanvin. Depuis 5 jours je vais de défilé en défilé avec une frénésie qui ne me laisse pas toujours le temps de prendre du recul. Mais cette fois-ci, chez Lanvin, j’ai pris le temps de déguster. Je suis venu 2 heures avant, je me suis promené en backstage, puis je suis allé sur le catwalk où avaient lieu les répétitions. Je me suis assis, nous étions une dizaine dans cet immense espace. Alber Elbaz était assis à côté de moi et vérifiait les dernièrs détails de ses créations. J’ai pris ces photos durant la répétition. Pendant une demi-heure j’ai assisté au ballet du créateur, 30 minutes de création pure et intime. Je me suis même permis le luxe de partir avant l’arrivée des gens et le début du défilé car je ne voulais pas briser ce petit instant de magie auquel je venais d’assister.

Lanvin, alber elbaz, defile

Lanvin, alber elbaz, defile

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Urban Bird – Chapter 2

septembre 29, 2010

shourouk, james bort, la boutique, san francisco, jerome dreyfuss

Voici comme promis, la seconde série que j’ai réalisée avec Mai à SF. J’ai voulu un stylisme à la silhouette moins stricte. J’aime les associations contraires, celle de la maille et du cuir, du moulant et du loose, du brillant et du mat, l’épais gilet Baum und Pferdgarten avec le pantalon en cuir FIRMA. Les boots sont des Isabel Marant. Le collier est le Cherry Blossom de Shourouk et le sac un Billy de Dreyfuss. Le débardeur que l’on devine à peine est un FIRMA.

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Ce matin je commence mon deuxième jour de fashion week. Une soixantaine de défilés m’attend durant ces neuf jours, j’ai donc hâte de vous montrer tout cela.
Bonne journée à tous !

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Urban bird – Chapter 1

septembre 26, 2010

shourouk, james bort, la boutique, san francisco

Une petite ruelle perdue dans le quartier de Nob Hill à San Francisco. Une jeune mannequin française, Mai Lien, que j’ai rencontrée lors de mon vernissage et à qui j’ai demandé de faire ces photos. J’ai réalisé le stylisme avec les créations présentes dans le très beau concept-store, La Boutique. J’ai fait deux silhouettes très différentes, voici la première, je mettrais en ligne la seconde durant la semaine.

Mai, San Francisco, la boutique, James Bort, shourouk

Le collier “Black Baroque” est de ma créatrice préférée et amie, Shourouk et le sac, le Franky de Jérôme Dreyfuss, coup de cœur depuis bien longtemps aussi.
Le smoking veste et pantalon est de FIRMA, les boots sont de MM6 par Maison Martin Margiela.

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Cliquez sur l’image si vous voulez l’agrandir.

shourouk, james bort, la boutique, san francisco

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Encore une fois, un grand merci à Carole et Yvan du concept-store La boutique à San Francisco.

Fog

septembre 19, 2010

San Francisco Fog

Je prends le taxi dans 20 min direction l’aéroport pour retourner à Paris. J’écoute I ain’t got no, I got life de Nina Simone dans ma chambre d’hôtel et je mets cette photo, la seule que j’ai prise lors de mon séjour à San Francisco en dehors des shooting. C’était hier vers 9h du matin, je me dirigeais vers Russian Hill quand j’ai vu cette rue et ces building naviguant dans le fog. J’ai été saisi par l’évidence que cette scène illustrait parfaitement ma vision de la ville. La ville comme un navire.
Je vous retrouve tous à Paris !

Nob Hill

septembre 18, 2010

james bort, mai, nob hill, la boutique

Un petit screenshot que je vous envoie de mon Iphone en direct du shooting que je suis en train de faire à Nob Hill. Je me suis occupé du stylisme et par miracle j’ai pu avoir un peu de soleil pendant une bonne heure. Depuis une semaine ce qu’ils appellent le « fog » couvre en permanence toute la ville de San Francisco. Je vous en dirai plus sur ce shooting dans un prochain billet !
D’ici deux heures, je pars faire un reportage dans l’une des plus belles maisons de couture de la ville. Le planning est assez chargé depuis quelques jours mais je rentre demain à Paris et vais pouvoir me concentrer sur la fashion week parisienne qui arrive. En tout cas j’ai hâte de vous montrer toutes les photos que j’ai faites ici !

San Francisco

septembre 15, 2010

San Francisco

J’ai atterri il y a 3 heures et je reviens tout juste de Fishermans Wharf d’où j’ai voulu enfin prendre en photo le Golden Gate Bridge après l’avoir vu tant de fois à la Tv et au cinéma. Me voila donc maintenant dans ma chambre d’hôtel au cœur de la ville de Kerouac, Isadora Duncan, Harvey Milk et d’autres.
J’ai profité de cet après midi pour faire le touriste. Dès demain matin je vais à la galerie pour découvrir l’expo. Je n’ai pour l’instant rien vu de mes photos, ni les tirages, ni la scéno, rien. J’ai vraiment hâte et trépigne comme un enfant le jour de Noël ! Je commence aussi tranquillement à angoisser car demain soir c’est le vernissage et il va falloir que je me drape de mon habit de sociabilité un peu élimé sur les manches ! Et pour me rajouter un peu de pression, on m’a prévenu que des journalistes seront présents pour m’interviewer et tout cela dans la langue de Bukowski.
En tout cas je vous attends tous demain à 18h à La Boutique !

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Exhibition at San Francisco

septembre 12, 2010

Je viens tout juste d’arriver à Paris, pris un café, mangé deux Reese’s et je voulais vous en dire un peu plus sur mon exposition à San Francisco. Elle a lieu à la galerie La Boutique et présente toute une série de photos que j’ai faites sur la maison Cacharel, depuis les ateliers de couture jusqu’au catwalk en passant par des portraits du créateur Cédric Charlier et les backstages du défilé. Si je devais lui donner un titre, ce serait « Des visages et des mains ».
Le vernissage se déroule ce mercredi 15 septembre à partir de 18h. Je sais que c’est un peu loin, mais si l’un de vous est dans le coin, qu’il n’hésite pas !

La boutique
414 Jackson St. Suite 101
San Francisco, CA 9411

Talk to me like the rain and let me listen

septembre 10, 2010

maddie kulicka, james bort, new york

Maddie, hier à Brooklyn.

Si je n’avais pas lu Kerouac j’aurais dit que Maddie sort d’un film de Clint Eastwood, ceux où d’énormes Cadillac couleur boue avancent dans un Brooklyn ravagé. Mais j’ai lu Kerouac et je reviens tout juste de Brooklyn qui ne ressemble plus aux films d’Eastwood. Je n’ai jamais su pourquoi mais quand je vois une personne pour la première fois, je vois à la place de sa tête un livre ou un film. Maddie, ce sera On the road de Kerouac.

maddie kulicka, james bort, new york

J’aime me perdre dans Brooklyn, je m’y sens bien partout, c’est je crois même l’un des quartiers les plus agréables de New York. J’y retrouve Maddie, elle est mannequin chez Elite et quand je la regarde, je ne vois pas un catwalk mais une héroine d’un roman de Steinbeck ou de Tennessee Williams. Les briques rouges contrastent avec sa peau laiteuse et son allure de petite fille du Middle West me rappelle certains portraits d’Eddy Slimane.

maddie kulicka, james bort, new york

Je remarque que je me perds beaucoup en références, mais c’est parce que New York est une femme tentaculaire, un rhizome aux multiples ramifications. Je ne vois pas des rues, je lis un roman, je n’entends pas le bruit d’une ville, j’écoute un concert de Sarah Vaughan à l’Appolo Theatre, je ne vois pas des passants, mais des gueules sorties d’un film de Scorsese. C’est plus fort que moi, ça s’impose à moi.
Le livre de NY se referme pour quelque temps car je rentre demain à Paris pour quatre jours avant de repartir à San Francisco pour le vernissage de mon exposition de photographies à la Galerie La boutique (Je vous en dis plus dans le prochain billet). San Francisco, la ville de Kerouac.

maddie kulicka, james bort, new york

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Kisses from Soho

septembre 6, 2010

james bort, new york

Je suis en terrasse au Silver Moon Bakery, à l’angle de Broadway et de la 105ème rue. Il est 16h, un peu d’ombre, un café à coté de mon ordi et l’album Blonde on blonde de Dylan dans les oreilles. Je regarde les gens sortir du Ben and Jerry’s en face de moi. La chaleur est accablante, le balai de mangeurs de glace l’est tout autant.
Je repense à ma journée d’hier dans le quartier de Soho où j’ai rencontré Simona lors d’un shooting. Elle est bulgare et belle. Féline et urbaine, la chorégraphie de ses mains aux doigts comme des couteaux, fascine et envoute.

james bort, new york

La sirène hurlante d’une ambulance me sort de mes pensées, elle file à l’angle de la 106ème et disparait sous les crissements de pneus des voitures qui pilent à son passage. Je bois une gorgée et retourne dans mes pensées. Le ciel était couvert hier dans Soho, ce qui me convenait parfaitement car je n’aime pas les lumières trop évidentes. Celle d’hier matin, douce et voluptueuse, venait enlacer la peau veloutée de Simona, lui donnant des reflets de porcelaine.

« Vous voulez encore quelque chose ? » C’est la serveuse qui me parle avec un grand sourire, elle a comprit que je suis français et se fait une joie de pratiquer un peu. « Je vous remercie, ça ira. » J’en oublie Simona, mais pas sa peau de porcelaine. Je range mes affaires et me prépare à rentrer. J’emporte avec moi mon ordi et tout le reste qui ne se range nulle part.

james bort, new york, soho

james bort, new york

Je vous souhaite à tous une très belle journée !

Mercer Street

septembre 5, 2010

temperley, new york, broome street

Je ne sais plus comment je me suis retrouvé en train de photographier Janice, au 2ème étage d’un immeuble de Mercer Street dans Soho. Je venais de quitter le quartier de Greenwich Village où j’avais passé la matinée à ne rien faire. Mais attention, ne « rien faire », c’est tout un art car il s’agit évidement de ne rien faire, mais de le faire bien. Il est nécessaire aussi de laisser monter en soi ce doux sentiment de culpabilité, car tandis que vous ne faites rien, d’autres font. Je décidais donc de continuer de ne rien faire, mais cette fois ci en marchant. Les possibilités de stimulations visuelles et intellectuelles étant décuplées par le fait que j’avançais dans la ville, mon regard s’arrêta sur la façade d’un immeuble. Derrière les vitres du 2ème étage, je vis quatre Stockman qui me narguaient. Je me dis que ce devait être un atelier de couture, car après tout j’étais sur Mercer Street, la rue des showrooms, ateliers et autres couturiers.

temperley, new york, broome street

Ma curiosité étant piquée, je cherchais une porte et vis un petit panneau avec une flèche qui montrait la direction d’un immense escalier aux murs rayés de vert et de blanc. Je montais doucement et me crus l’espace d’un instant dans cette maison du sud de Londres où j’avais séjourné l’été dernier. Je n’étais pas très loin car le showroom où je me dirigeais était celui de la marque Temperley, une marque londonienne.
Je jetais un rapide coup d’œil sur les portants et commençais à rebrousser chemin quand une jeune fille sortit d’un bureau et vînt à moi. Cette jeune fille, c’est Janice et tandis que nous discutions, je me posais cette étrange et incongrue question :
« Suis-je en train de ne rien faire ? ».
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Reveil à New York

septembre 3, 2010

New York Face, james bort, taxi

Il est 3h29 à ma montre, 21h29 sur mon ordinateur et 5h dans ma tête. J’ai passé ma journée entre Greenwich Village et Chelsea, but trop de café et pas assez critiqué ce qu’on me servait à manger. Le ciel est pourtant dégagé, la température dépasse largement les 35°, mais j’ai du brouillard dans les yeux et la tête. Même la clim semble lutter contre la chaleur et les pales du ventilateur situé à mon zénith tournent en vain. New York est là, autour de moi, grosse bête polymorphe.
J’ai fait quelques photos aujourd’hui, très peu. J’ai pris celle-ci ce matin sur la 5ème Avenue. Gueule de pas réveillé. Je me suis dit qu’elle illustrerait bien cette première journée.

Jean Nouvel

août 29, 2010

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Il y a des rencontres qui changent la vie et des rencontres qui aident à la clarifier. Je dirais que la rencontre avec Jean Nouvel fait partie de la seconde catégorie. Je me souviens surtout de cette phrase à propos de la création qu’il m’a dite, une phrase si simple qu’elle sonne comme une évidence. « Tu dois d’abord faire du sens, puis du sensible ». J’adore les choses simples parce qu’elles sont l’œuvre des grands esprits. J’aime les « évidences » dans les relations humaines, en amour, dans la création. Une évidence, c’est quelque chose qui s’impose à vous avec tant de limpidité que l’on baisse toutes ses gardes, tous ses doutes pour simplement, recevoir et admettre.

jean nouvel, portrait, james bort

Des évidences, il y en eu beaucoup lors de cette rencontre. De sa silhouette à la Yul Brynner jusqu’à sa façon de parler avec une bienveillance paternaliste de ses créations, chaque chose m’ouvrait sur une fenêtre d’évidences. Je l’ai suivi durant une après midi, j’ai pris le temps de me tromper sur lui, j’ai pris le temps de le photographier. C’est drôle comme la première photo que j’ai faite de lui et si différente de la dernière. Mon regard a changé à son contact, j’ai commencé un peu à comprendre.
La seule chose qui n’était pas une évidence et que je me suis longtemps demandé si je devais mettre cette série de photos sur mon site car je trouvais qu’elle sortait un peu du cadre. Mais après tout j’ai fait ce site pour partager mes coups de cœur et ce, quelque soit le domaine.
Alors voici donc l’architecte Jean Nouvel !

jean nouvel, portrait, james bort

Comme d’habitude, d’autres photos sont à voir en cliquant sur Read More. Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine.
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Rie Rasmussen

août 22, 2010

rie rasmussen, james bort, portait, fashion

Jeudi matin, j’ai rendez-vous au studio photo Rouchon dans le 5ème à Paris. Il est tôt, il fait gris et je suis en avance. Les boulangeries commencent à ouvrir, Paris sent le croissant chaud et un peu les poubelles. Je passe devant le Jardin des plantes, un homme court avec son chien et son Ipod. A côté de moi marche une femme dont la silhouette sombre et élancée m’impressionne, tête couverte par une capuche noire, jambes découvertes sous une jupe courte. Bottes de motard noires et Blackberry dans la main. Je la regarde, elle s’approche de moi. Je suis surpris mais il n’y a pas de raison, elle me demande si je connais telle rue. Je lui dis que oui et lui indique la direction. Sous sa capuche je vois deux grands yeux bleus et des lèvres parfaitement ourlées, je m’étonne à nouveau. Elle me remercie et je la regarde disparaitre au coin de la rue.

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Je continue mon chemin. J’arrive dans la cour du studio à la façade couverte de vigne vierge. Je monte à l’étage, je me fais un café et m’assoie sur le canapé face à un panier rempli de viennoiseries. A côté de moi est posé un pull noir à capuche. Je crois que je comprends.

Rie Rasmussen, fashion, portrait, paris

Je vois cette fille croisée quelques minutes plus tôt, un thé à la main et le sourire au lèvres. C’est Rie Rasmussen. Je la connais encore peu, mais à mesure que je passerai du temps avec elle, ma fascination ne cessera de grandir.

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Tandis qu’elle se fait maquiller et coiffer, elle ouvre un carnet et me montre les peintures qu’elle fait. Ce sont des corps souffrants, forts et sombres. Cela me fait penser un peu à Egon Schiele. Elle me parle de son expo dans une galerie à NY et de son film qu’elle a réalisé, me raconte quelques anecdotes avec Luc Besson que même sous la torture je ne pourrais pas répéter. J’apprends qu’elle a tourné avec Brian de Palma aussi, mais je n’ai vraiment pas besoin de savoir ça pour être impressionné.

rie rasmussen, james bort, portait, fashion

Je n’arrête pas de la prendre en photo. J’essaie de comprendre, de cerner l’incroyable énergie qui se dégage d’elle. On passera toute la journée à discuter entre chaque prise de vue. Enfant je me souviens être tombé amoureux d’une femme peinte dans un tableau de Hopper, c’est amusant, mais je ne sais pas pourquoi ce souvenir me revient.

Rie Rasmussen, fashion, portrait, paris

La journée s’achève, il est tard, les boutiques sont déjà fermées, je reprends mon chemin en sens inverse et me dit que peut-être quelqu’un me demandera à nouveau son chemin.

rie rasmussen, james bort, portait, fashion

Rie Rasmussen, fashion, portrait, paris

Un grand merci à tous et bonne journée.

Pharrell & Kanye

août 12, 2010

Pharrell Williams, portrait, james bort

J’ai remarqué depuis longtemps que les phénomènes météorologiques interagissent fortement avec mes goûts musicaux. J’ai comme une sorte de station météo reliée à mon cerveau. Me demandez pas pourquoi, mais écouter Chet Baker ou Bach en plein mois d’Août m’est impossible.
Ma radio mentale est donc actuellement branchée sur les États-Unis et don de synesthésie ou pas, quand j’entends Warren G je vois apparaître sous mes yeux un pot de Ice Cream à la vanille ciglé West Coast. C’est vrai que je passe tout mon mois d’Août à Paris, rideaux fermés et café froid à travailler sur les projets de la rentrée. Déblocage prévu pour septembre puisque je rejoins la west coast version San Francisco, juste après un séjour à New York, pour un projet dont je vous parlerai plus tard.

Kanye West

Je vous parle de tout ça, car comme vous l’aurez remarqué, se trouvent au dessus de ce texte deux messieurs que j’ai rencontrés, pris en photo et que j’aime beaucoup.
Wikipédia faisant ça mieux que moi, je vous épargne la biographie de chacun. Tout en haut c’est Pharrell Williams et là, juste au dessus, c’est Kanye West. La photo de Kanye date un peu déjà, je l’ai prise il y a 2 ans peut être et ceux qui me suivent depuis le début ont dû la voir. Celle de Pharrell a été prise il y a 2 mois environ. Pourquoi je vous montre le portrait de ces deux artistes ? Parce qu’ils incarnent parfaitement l’artiste tel que je le rêve et l’imagine aujourd’hui. Totalement et absolument transversal.
Polycéphale, polymorphe, naviguant dans toutes les sphères de la création, mode, design, art contemporain, il était logique que je parle d’eux ici.

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Yiqing Yin

août 5, 2010

Yiqing Yin, créatrice, haute couture, styliste

Paris est en vacances, le silence a remplacé les nuages et le soleil frappe les pavés recouverts d’asphalte ainsi que mes volets. Il est 15h, j’ai toujours détesté cette heure de la journée, le soleil haut dans le ciel m’angoisse, j’aime trop les ombres portées. Je ne fais rien, regarde juste les particules en suspension dans l’air dévoilées par un rayon de lumière faiblard. Dans la bibliothèque je reconnais la tranche d’un bouquin de Bret Easton Ellis et je m’attends à chaque seconde à ce que Clay vienne s’assoir à côté de moi.

Yiqing Yin, portrait, créatrice

Sous ma main, le dernier Vogue encore sous plastique, je l’ouvre et le feuillette sans le regarder. Un visage m’interpelle car je me souviens l’avoir pris en photo il y a peu de temps. Ce visage est celui de Yiqing Yin, une jeune créatrice révélée durant le festival de Hyères. Je la découvre un peu plus à travers les quelques lignes sagement écrites.
J’ouvre mon ordinateur et me mets à la recherche de ces photos que je n’ai jamais ouvertes. Elles sont là, dans un dossier intitulé « YY-Hyeres », deux portraits et quelques détails de ses robes. J’avais oublié cet instant de vie, même si je me souviens parfaitement du sentiment ressenti en la voyant déambuler entre ses créations qui devenaient des miroirs.
Je me dis que si je referme ce dossier, je ne l’ouvrirai probablement plus jamais, je décide donc de vous montrer ces photos.
Les voici.

Yiqing Yin, portrait, créatrice

Yiqing Yin, portrait, créatrice

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Patek Philippe

juillet 26, 2010

Patek Philippe, horlogerie, watch, montre, suisse, geneve

J’arrive de Genève où j’ai passé trois jours au cœur de la maison d’horlogerie Patek Philippe. Dans la torpeur du mois de juillet parisien, recevoir une demande de cette maison me paraissait irréel. J’ai déjà eu la chance que les plus grandes maisons de couture et de joaillerie m’ouvrent leurs portes, mais je pensais le monde de l’horlogerie, presque inaccessible. Alors imaginez quand celle-ci me propose une collaboration et m’ouvre l’intégralité de ses ateliers de création sur les différents lieux repartis à coté de Genève, je reste sans voix.

Patek Philippe, atelier, horlogerie, watch, montre, suisse, geneve

J’ai vraiment hâte de vous montrer le reportage que je mettrai en ligne durant le mois de septembre. Pour ma part je suis de retour à Paris, la tête dans les nuages et le cœur bien accroché.
En attendant je vous souhaite une bonne journée à tous !

Slow down

juillet 17, 2010

Me voici donc en vacances pour quelques jours. Un retour aux sources avant de partir à Genève, sur les bords du lac Léman pour un reportage de plusieurs jours chez la plus mythique des marques horlogères. Je trépigne tant ce voyage me paressait totalement inaccessible.
En attendant de vous montrer tout cela, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances.

Diane Pernet

juillet 12, 2010

Diane Pernet, portrait, noir & blanc, hyeres, villa noailles

Jeux de miroirs et de reflets. Cela me fait penser à cette sculpture de Duchamp, La mariée mise à nu par ses célibataires même. Ce grand verre fendu et parcouru de métal et de métaphores. Et puis le titre va très bien à Diane Pernet, figure et icône emblématiques de la mode. Silhouette étrange et voix brisée que je retrouve lors de tous les défilés et évènements liés à la mode. Elle semble évoluer dans un tableau de Manet, un peu lointaine comme en deuil de ses couleurs passées.

Jean Paul Gaultier

juillet 8, 2010

Jean Paul Gaultier, défilé, haute couture, fashion week, show

J’ai fini cette semaine de mode avec le défilé Jean-Paul Gaultier, toujours sublime, toujours mon chouchou. Plutôt que de vous ennuyer avec de longues explications, voici une toute petite sélection de photos pour vous montrer un peu l’ambiance si particulière qui régnait.

Jean Paul Gaultier, défilé, haute couture, fashion week, show

dita von teese, jean paul gaultier

Et Dieu créa Dita Von Teese. Le show s’est terminé par son striptease à 1 mètre 50 de moi, il faisait chaud dans la salle et le carton avec lequel j’éventais mon visage ne suffisait pas à faire baisser le température.

Jean Paul Gaultier, défilé, haute couture, fashion week, show

Le voile masque son visage, elle l’enlève et le jette en l’air d’un geste ample, il reste en suspension, le temps que le fantasme prenne forme.
La lumière s’éteint, les applaudissements jaillissent. Ma journée est finie, je rentre et vous remercie !

Jean Paul Gaultier, défilé, haute couture, fashion week, show

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Illusions

juillet 7, 2010

Julien Fournié, backstage, défilé, fashion week

Encore une belle journée qui se termine tard. Je prends quelques minutes pour mettre en ligne ces photos prises il y a 3 heures dans les backstages du défilé Julien Fournié (souvenez vous la saison dernière.) J’ai à peine eu le temps de les trier, je ferai donc prochainement un billet plus complet sur ce créateur.

Julien Fournié, backstage, défilé, fashion week

Demain c’est le dernier jour, je commence un tournage à 7h et j’enchaine sur les 5 défilés. L’avantage de tout ça, c’est que je vais avoir plein de belles choses à vous montrer.

Julien Fournié, backstage, défilé, fashion week

Julien Fournié, backstage, défilé, fashion week

Oh my God !

juillet 6, 2010

Eva minge, xenia, backstage, fashion week

Il est tard et la journée a été bien remplie. Plein les yeux, plein la tête comme on dit, mais aussi mal aux jambes et la tête un peu lourde. Les défilés s’enchainent mais finalement le plaisir reste intact.
Voici une rapide plongée dans les backstages très photogéniques du défilé Eva Minge. Je n’ai pas eu le temps de trier les autres défilés, mais cela ne saurait tarder.

Eva minge, xenia, backstage, fashion week

Ci-dessus la sublime, rock et pétillante Xenia, que Christian m’a présenté, les yeux lui aussi pétillants.

Xenia, Eva Minge,

Eva minge, xenia, backstage, fashion week

Je vais me coucher car la journée de demain risque d’être très longue aussi. Je vous laisse avec ces trois belles demoiselles, très représentatives de l’ambiance qui régnait en coulisse.
Merci à vous !

Un je-ne-sais-quoi

juillet 5, 2010

Paul & Joe Backstages, james bort

Lundi 5 juillet. Hier l’Indepance Day pour les américains, aujourd’hui le début de la semaine de la couture pour quelques parisiens et professionnels de la mode. Je me dépêche donc de mettre en ligne ces photos pour courir aux premiers défilés. Amusante spirale sans fin que le monde de la création et de la consommation. Pour ma part, le plaisir est toujours dans l’entre-deux de ce monde, entre le off et le show, entre l’atelier et le défilé.

Paul&Joe Backstages, james bort, défilé

Voici donc encore une fois, une série de portraits prise en backstages. Je ne sais pas ce que j’ai, mais depuis quelques temps je ne jure plus que par le portrait, le visage, le regard. Oubliés pour un temps, les looks, les mouvements du corps et les chorégraphies urbaines. Je suis dans ma période portrait et je m’y plais. J’espère en tout cas que je ne vous lasse pas.

Paul&Joe Backstages

Encore une fois, un très grand merci à vous tous et bonne journée !

Old new thing

juillet 1, 2010

portrait, mannequin, homme

Il est 14h, je trie quelques photos et je tombe sur celle-ci prise lors d’un défilé Kenzo d’une saison précédente. Je ne sais pas pourquoi mais elle me parle aujourd’hui alors qu’à l’époque elle n’avait pas du tout attiré mon attention. C’est comme réécouter de vieilles chansons pour voir si elles ont bien vieilli ou si au contraire c’est nous qui avons changé. C’est étrange comme notre regard se modifie avec le temps sur les objets, les choses que l’on crée, les gens qui nous entourent.

Yurkievich

juin 29, 2010

gaspard Yurkievich, backstage, fashion week, pap homme

La fashion week de l’homme a pris fin hier, je me retrouve à trier les photos. Je quitte la foule et la chaleur pour le silence de mon bureau. Je revis chacun des instants, faisant face à des dizaines de portraits dont la plupart ne sortira pas de mes dossiers. De manière générale je fais peu de photos, je regarde, écoute, me promène, m’assoie et contemple la grande fourmilière prendre vie.

gaspard Yurkievich, backstage, fashion week, pap homme

En ce qui concerne les portraits, j’essaie toujours d’anticiper le moment idéal, je ne cherche pas à le provoquer ou à le faire revivre. Même si le garçon ci-dessus était très joyeux, riant avant et après la photo, l’instant saisi et l’image qui en résulte représentent ma vision de lui, mélancolique, presque triste. Qu’importe la réalité, l’important est de la transcender. C’est ce qui me plait dans la photo, le faux-semblant, le mensonge consenti.

gaspard Yurkievich, backstage, fashion week, pap homme

gaspard-yurkievich-portrait

Quelques minutes avant le début du défilé, Gaspard Yurkievich s’amuse avec l’objectif, posant devant le trombinoscope.

Come What May

juin 26, 2010

james bort, cerruti, backstage

J’écris toujours en musique, invariablement, inlassablement. Avant de commencer chaque texte, je regarde fixement la photo qui va l’accompagner. Je la regarde comme on regarde les images d’un livre d’illusions d’optique où l’on voit apparaitre une forme quand on se met à loucher un peu.
Je fais pareil. Je fixe ce visage et j’attends qu’il me parle.
Je fixe une main, un tissu, une jambe, un lieu et j’attends qu’ils me racontent une histoire. Souvent ces photos jouent une toute autre mélodie que celle illustrée dans le sujet. Elles m’emmènent alors vers un poème, un film, une chanson, une peinture ou que sais-je encore. J’aime ce dialogue qui se tisse au-delà de l’image, car c’est à partir de ce moment que je comprends pourquoi elle m’a touché et pourquoi je l’ai choisie.
J’ai pris cette photo dans les très beaux backstages du défilé Cerruti qui se situait dans une des galeries de minéralogie du Jardin des Plantes. Et, concernant ce portrait, j’aimerais savoir quelle histoire il peut bien vous raconter ?!

L’homme Jean-Paul Gaultier

juin 25, 2010

Jean-Paul Gaultier Backstage

La Fashion Week masculine a commencé pour moi hier matin avec Alexis Mabille, puis Miyake, Junj, Yurkievitch, Gaultier, etc. Elle continue aujourd’hui et ce, jusqu’à dimanche. C’est toujours au moment du premier réveil que je regrette de ne pas faire de sport, les kilomètres et les heures s’accumulent et mon corps proteste un peu. Heureusement les terrasses parisiennes sont inondées de soleil et faire l’école buissonnière devient un plaisir.

Jean-Paul Gaultier Backstage

Comme d’habitude, je me suis promené dans mon endroit préféré, les backstages, avant d’aller voir le défilé. Voici une série prise lors du défilé Jean-Paul Gaultier d’hier soir. On quitte ici le glamour sensuel des défilés couture pour plonger dans du pur concentré de testostérone. Muscles saillants et huilés, gueules de bad boys et femmes androgynes. Entre ambiguïté sexuelle et ambivalence des corps, Gaultier nous fait voyager à travers le pays de ses fantasmes.

Jean-Paul Gaultier Backstage

La Fashion Week continue jusqu’à dimanche, j’aurai donc l’occasion de vous montrer encore plein de photos.

Jean-Paul Gaultier Backstage

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La beauté du diable

juin 22, 2010

Kamilya, St. Dupont, Briquet Ligne 2, james bort

J’aime le hasard de la vie qui crée les rencontres nécessaires aux histoires que l’on aime se raconter. Kamylia est l’héroïne de cette histoire. Elle a quitté le Kazakhstan et vit depuis 2 ans en France, elle n’est pas modèle, elle fait des études d’art, lit Rimbaud et aime passer ses après-midi à se promener dans les couloirs du Louvre. Je l’ai rencontrée par hasard et ce qui m’a de suite fasciné chez elle, c’est son détachement total par rapport à ce qu’elle représente.
Je me pose chaque jour la question de ce qui fait la beauté d’un visage ou d’une attitude. J’essaie de comprendre ce qu’est le charisme, la présence, la beauté des traits, d’un regard, d’une silhouette et je remarque qu’à chaque rencontre, mes certitudes s’écroulent pour mieux se reconstruire.

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

A vrai dire je ne sais pas si Kamilya est fondamentalement belle, je ne suis même pas sûr que ce qui m’émeut en elle, d’autres le verront, en fait cela n’a aucune importance. Elle s’est imposée à moi comme une évidence, une pure et totale évidence. Pas de pourquoi, de comment, de doute, c’est là et il n’y a rien à faire.

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

L’histoire de cette série de photos a commencé par une demande d’un très bon ami qui travaille pour Blogbang. Il me proposait de faire quelque chose pour la marque St. Dupont. J’ai tout d’abord refusé car je ne me sentais pas à l’aise avec le projet et aussi pour la raison que je ne souhaite tout simplement pas monétiser mon blog.
Puis j’ai réfléchi, je me suis baladé sur le site web de la marque et j’ai vu ce briquet. (pour info il s’agit du Ligne 2)
Un briquet. Du feu. Une flamme. Paris. Un café. Kamilya – L’équation s’est imposée à moi.
J’ai donc écrit un mail en leur demandant qu’ils m’envoient le briquet, que je voulais faire des photos, que j’avais le modèle, une idée de mise en scène et que je m’occupais du reste. Ce qu’ils firent avec plaisir en me laissant carte blanche.

Kamilya, St. Dupont, Briquet Ligne 2, james bort

Je lui ai donné rendez-vous Place des Vosges, il pleut averse, nous marchons sous les arcades et discutons. Il est 11h du matin, le ciel est gris, on se met en terrasse à l’abri et commandons un café. Je sors mon appareil et lui donne le briquet. Je lui demande si elle fume, elle sort des cigarillos de son sac, je lui donne un paquet de cigarettes.
Elle est curieuse et me questionne sur mes peintres préférés, je la questionne sur le Kazakhstan. J’essaie de comprendre l’origine des traits de son visage, ni asiatiques, ni russes, elle me demande si je connais Rimbaud. Je prends quelques photos entre deux gorgées de café, elle ne calcule même pas l’appareil. L’esthétique du désintéressement.

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

Cette série est une improvisation, comme la plupart des shooting que je fait pour ce site. En ce sens que je ne scénarise pas l’histoire que je vais raconter, elle se déroule sous mes yeux et mon objectif. Je suis seul avec le modèle, maître de rien, la lumière est celle de l’instant et du lieu, ni flash, ni réflecteur, ni rien, donc tout. « Enlevez moi tout, il me restera tout », disait Jean Cocteau.

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

Elle n’a jamais demandé à voir les photos. Elle ne les verra peut être jamais, je crois même qu’elle s’en fout.

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

Kamilya for St. Dupont by James Bort, briquet ligne 2

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Stéphane Rolland

juin 16, 2010

Stephane Rolland, haute couture, robe, showroom, portrait

Dans mon billet précédent, je vous ai fait découvrir les ateliers couture de la maison Stéphane Rolland. Aujourd’hui c’est avec le créateur lui-même que je vous invite à une rencontre. L’homme face à moi est délicat, timide et généreux, j’écoute ses silences avec attention. Il me raconte son parcours et me présente ses créations tandis que je le prends en photo.

Stephane Rolland, haute couture, robe, showroom, portrait

A 21 ans la Maison Balenciaga le repère et le nomme Directeur Artistique du prêt-à-porter Homme. A 24 ans, il prend son envol et lance sa ligne de prêt-à-porter Femme. Parallèlement à cela, il crée des costumes pour le cinéma et le théâtre. Puis, à 30 ans, il entre chez Jean-Louis Scherrer, devenant alors le plus jeune Couturier Français sur l’avenue Montaigne. Et enfin en 2008, Stéphane Rolland est admis dans le cercle très fermé des douze maisons de « Haute Couture ».

Stephane Rolland, haute couture, robe, showroom

Les drapés sont cassés, déformés, étirés, la manche s’enroule autour du bras et se déploie en écharpe.

Stephane Rolland, haute couture, robe, showroom

Stephane Rolland, haute couture, robe, showroom

Ces jeux de peintures, d’éclaboussures me fascinent, Stéphane Rolland ayant fait couler la laque et l’or pur sur le radzimir et le gazar.

Stephane Rolland, haute couture, robe, showroom

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