Sasha Pivovarova
Il a été tout dit, tout écrit, tout peint, tout photographié, tout filmé et même tout composé, sur la beauté des femmes. Alors que faire ? Cela fait va faire 30 minutes que j’ai écrit cette phrase et depuis je bloque devant mon écran, ne trouvant aucune réponse. Que faire à part continuer, en sachant que l’on posera toujours les pieds dans les traces de quelqu’un qui nous a précédé. L’amnésie est parfois plus productive que le doute, car elle nous fait oublier la vanité et la fatuité de notre quête.
Mais à tant désirer on oublie d’aimer.
La robe est de Giambattista Valli. Faites un tour sur le site, rien que pour être accueilli par Chet Baker.
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Photo sublime 🙂
http://deshistoiresdepieds.blogspot.com/
Cette insatiable quête de Beauté peut vraiment donner le Vertige, tant ses virtualités semblent infinies, MAIS quitte à sombrer dans le cliché je dirais que chaque composition photographique peut aussi sonner comme un l’instantané d’une Grâce par essence fugitive (ps: pour ne pas parler du fameux « instant décisif » cher à Cartier-Bresson), fruit d’une exceptionnelle alchimie que l’artiste a pour vertu d’immortaliser . . .
à Bientôt, Antoine
[…] This post was mentioned on Twitter by James Bort, Lilly. Lilly said: " On posera toujours les pieds dans les traces de quelqu’un qui nous a précédé " @JamesBort http://oua.be/1bi […]
Salome – Merci !
Antoine – Cartier Bresson est un bon exemple, que je suivrai quand j’aurai atteint une certaine maturité. Quand j’aurai compris que le sens a plus d’importance que la beauté et que la beauté ne se retrouve pas uniquement sur le visage d’une belle femme.
Merci pour ton regard et tes mots.
Un petit côté Avedon ou je me trompe?
Enfin, moi je trouve un petit peu.
J’adore ce photographe et j’adore ton travail, ça tombe bien le 2 en 1 !
Amylee – Comme je dis dans le texte « Que faire à part continuer, en sachant que l’on posera toujours les pieds dans les traces de quelqu’un qui nous a précédé. » Je pose évidement mes pieds dans les traces trop grandes d’Avedon. C’est un de mes maitres qui m’accompagne chaque jour.
Quande j’ai le titre du billet « Sasha » j’ai tout de suite pensé « Pivovarova ». Cette femme est plus que belle. Elle a une « gueule » elle fascine et fait presque peur. Belle photo.
C’est vrai, et on me dit souvent que mon travail a une petite touche de Klimt. Je ne peux pas le cacher… ce type là, j’adore troooop son travail !
Picasso disait un truc de ce genre et je me le répète souvent « Se copier soi-même est bien plus dangereux que de s’inspirer des autres… A force, on en devient stérile ».
You’re absolutely right, but, to follow the footsteps of the Masters is always a god principle! Forces you to go further and, since we all are unique, each footstep is never quite the same, that would be impossible!
To hear this lazy, sad, soft version of « sweet Valentine », together with the always amazing clothes of Valli, is an example of that – a familiar scent, sound, image, but still unique…
Thanks for sharing your thoughts!
J’avais envie de te dire quel bel oiseau.
Je viens de lire tes réponses aux commentaires, je ne suis pas sûr que le sens ait plus d’importance que la beauté… et à la beauté je préfère l’émotion, c’est l’émotion qui prime. Cette fashion week aura été vraiment riche en images. @ très vite.
James, nous parlions de ton blog aujourd’hui avec Céline Boura (leluxedetresoi.com) et nous nous disions toutes deux que ce qui nous touchait dans ton travail c’est justement qu’il est au delà d’une quête futile de beauté plastique et d’apparence fugitive.
Tu offres un regard rafraîchissant et poétique sur un monde parfois surfait. Tu sais y déceler l’étincelle émouvante qui le rend humain, tout en lui conservant une magie esthétisante à souhait.
Et quand tu passes de l’autre côté du miroir c’est pour célebrer l’oeuvre de ceux qui travaillent dans l’ombre, là aussi tu le fais avec un grand respect, et beaucoup d’élégance.
Il est bon d’apprendre des maîtres et de demeurer humble…cela n’empêche pas de reconnaître ce qui est..A savoir: James tu es unique, tu as un style tout de subtilité et de délicatesse. Et c’est un bonheur de te suivre 🙂
Je devine,à travers un murmure,
Le contour subtil des voix anciennes
Et dans les lueurs musiciennes,
Amour pâle, une aurore future!
Et mon âme et mon coeur en délires,
Ne sont plus qu’une espèce d’oeil double…
Verlaine.
La photo parle d’elle même. Je suis de plus en plus fan des photos en noir et blanc qui permettent de faire ressortir des sentiments et des émotions différentes des photos couleurs.
Toujours aussi fan mais tu es déjà au-delà de la beauté car tu montres tout simplement où est la beauté. elle n’est pas forcément visible au premier abord, elle n’est pas forcément une évidence. mais à travers ton regard, on peut voir simplement où elle se cache 🙂
Bonne journée James et à bientôt
adelina – C’est vrai qu’elle est fascinante, son attitude effacée et mutine ne laisse pas indiffèrent.
Amylee – J’aime beaucoup cette phrase et je m’en souviendrai.
Cristin – Masters are bright lines where I walk in the dark night. Thank you Cristin
Pierre-Jean – Du sens né la beauté. Mais probablement ne fonctionnent-il que de paire.
SL – Je ne mérites absolument pas tous ces compliments, mais il n’empêche qu’ils me touchent beaucoup. Mille fois merci !!
Jean-pierre – J’aime beaucoup l’idée d »œil double ». L’un fenêtre, l’autre miroir.
FduM – Le noir et blanc me fascine, mais je rêve d’être si doué que la couleur ne me ferait plus peur.
Maryophoto – Dans le cas de Sasha, j’ai assez peu peiné à trouver la beauté 🙂 Merci beaucoup Mary !
La main droite ressemblait à un sceptre… Sur qui allait il s’abattre… le sceptre de la reine des steppes…
« Tout a été fait, sauf par moi »…disait je ne sais plus quelle cinéaste, peut être Hitchkock. So…
James, il est toujours autant agréable, attachant que de parcourir votre blog et d’y découvrir outre de magnifiques photos, d’excellents petits billets sur ce qui vous émeut.
Vraiment tip top !!