Ces paysages ont bercé mon enfance et chaque Noël, je les retrouve comme autant de souvenirs diffus. J’ai pris cette photo, la tête à l’envers, ce matin en traversant le minuscule pont qui séparait mon monde de celui des zones sombres et lointaines. Aujourd’hui je le franchis sans peur, mais continue de ressentir une discrète appréhension. Avec l’âge, à défaut de repousser ses propres murs, on apprend à y percer des fenêtres et contempler le monde.
Bonnes fêtes à tous !
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Appréhender ses souvenirs, c’est construire le lointain et, bien démunis ceux, qui, avec l’oubli bâtissent les lendemains, où des murs sans fenêtres sont comme des matins qui renieraient la nuit.
Ta photo et ton texte sont très émouvants.
Salut! 🙂
Juste pour te dire ( au risque de répéter un commentaire lu ou entendu une bonne centaine de fois ^^ ») que je trouve cette photo magnifique. On dirait une porte ouverte sur le rêve… 🙂
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