Le visage lisse et provocateur, comme échappé d’un roman de Salinger, il me replonge dans 100 ans de vies que je n’ai pas connus. Il porte ses 20 ans comme d’autres portent leurs regrets et nargue ceux qui brûlent de nostalgie. Ce garçon à la cigarette, c’est Alex Dunstan, un des premiers mannequins que j’ai pris en photo à mes tout débuts. Depuis je le recroise régulièrement et je cherche à chaque fois à refaire cette première photo, cette photo originelle, sans technique, ni fard. Voici un nouvel essai, un visage lisse et un mur décrépi.
5 Comments
Cela faisait longtemps que tu ne nous avait pas fait profiter de ton regard si bienveillant 🙂
maryophoto – C’est vrai que je regrette d’avoir moins de temps en ce moment à consacrer à écrire ici, mais cela va bientôt revenir à la normale 🙂 Merci !
J’ai toujours un gros faible pour les portraits « à cigarette ». Ça a toujours beaucoup de gueule.
C’est étrange comme cette photographie peut me faire réfléchir. Ce portrait est troublant, il dégage cette idée de superficialité et en même temps il dévoile une palette de sentiments …
Bonne Journée 😉
isabelle – Cela me fait penser à toute cette époque où l’objet n’était pas encore tabou. Un côté 50’s à la James Dean.
anne B – Le fil est toujours ténu entre superficialité de la forme et intensité de l’expression. Merci Anne !