Daphne Groeneveld
Se réveiller un matin, soulever les plis blonds de ce rideau de pudeur et se perdre dans les volutes de fumée d’une blonde qui se consume. Une fumée qui dessine, sur un papier peint aux motifs orientaux, les traits d’une multitude de visages, beaux et laids. L’étrange est là, suffocant dans l’entre deux, dans un recoin soyeux et tranchant. Fétichiste du bout des lèvres, d’un plis de chair, d’un plis qui cache et dévoile.
On pourrait appeler ça une matinée ordinaire.
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Quelle beauté!
Merci James!
Des mots qui s’enroulent, qui suivent parfaitement les courbes étranges de ce visages et qui étreignent le lecteur comme le regard indéfinissable de cette beauté froide. On pourrait appeler ça un portrait saisissant.