Photomatons de deux enfants perchés sur la pointe des pieds et dont seuls les cheveux hirsutes apparaitront sur le papier glacé noir & blanc. C’est de cette manière que j’ai fait mes premiers autoportraits, pour dix francs, quatre photos, de mes cheveux. Une image, des traits grossiers et sans rides, des souvenirs d’une enfance à venir. L’image photographique s’imprime doucement à mes côtés.
Le photomaton a disparu, il ne reste plus qu’elle, perdue dans son fard et me fixant. Je deviens une machine à autoportrait. Le visage est là cette fois-ci, parfaitement centré. La chevelure jaillit et explose hors du cadre. La bouche entrouverte laisse échapper de doux soupirs, toujours insouciants.
Une image, des traits parfaits et sans rides, des souvenirs d’une vie à venir.
Une rencontre dans les coulisses du défilé Jean Paul Gaultier.
8 Comments
c’est beau…comme toujours.
L’image est faite pour frapper ou faire rêver et nous retiendrons mieux tes phrases si bien écrites « sous cette belle image ».
superbe ;))
http://mademoiselleandcomag.wordpress.com/2011/02/02/black-pearl/
Wonderful! For it comes from wonder, from a magical place. A world of dream where past and future cross each other.
Amazement! Amazing post…
Excatement! Elle est à la fois Wendy et les indiens (dans le monde imaginaire de Peter Pan) 🙂
[…] Paul Gaultier’s spring 2011 couture show. A 2011 hair trend in the making? Unlikely. But, as James Bort here captured, it’s a neat way to dabble in the punk trend without any permanent damage to […]
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