Une petite ruelle perdue dans le quartier de Nob Hill à San Francisco. Une jeune mannequin française, Mai Lien, que j’ai rencontrée lors de mon vernissage et à qui j’ai demandé de faire ces photos. J’ai réalisé le stylisme avec les créations présentes dans le très beau concept-store, La Boutique. J’ai fait deux silhouettes très différentes, voici la première, je mettrais en ligne la seconde durant la semaine.
Le collier “Black Baroque” est de ma créatrice préférée et amie, Shourouk et le sac, le Franky de Jérôme Dreyfuss, coup de cœur depuis bien longtemps aussi.
Le smoking veste et pantalon est de FIRMA, les boots sont de MM6 par Maison Martin Margiela.
Cliquez sur l’image si vous voulez l’agrandir.
Encore une fois, un grand merci à Carole et Yvan du concept-store La boutique à San Francisco.
14 Comments
WOow les 3èmes et 6èmes photos sont spécialement envoûtantes, leur noir et blanc caressant et épuré met autant en valeur la douceur de Mai Lien, son charme velouté, que la (nonchalante) radicalité de sa tenue !!!
à Bientôt, Antoine
Antoine – « (nonchalante) radicalité ». Je prends toujours du plaisir à te citer car tes mots touchent chaque fois le cœur de ce que j’essaie d’exprimer et aussi parce que j’aime ce qui se rapproche des oxymores.
Et bien moi j’aime la première pour le coté un peu « défi » de la pose et le « relevé » des couleurs… et l’avant dernière pour la confrontation des espaces …
C’est drôle de retrouver Mai à SF, je me souviens l’avoir croisée sur un shooting. Les photos sont sublimes !
Nothing like B&W to enhance the details, the beauty of the model and you always get it just right on your portraits.
Again, I can’t say I have a « favourite » – the first has that pose – « yes, I look so good, that this guy just HAD to take a pic of me and my emsemble! » kind of look. The one before the last photo has this strange, weirdness, neutral coldness of modern utilitary building, absence of colour, a sense of isolation and solitude, making the blue bag and the street sign, pop out against the background.
That necklace is crazy (in a good sense), making a true statement!
Les murs semblent avoir ce privilège qui est l’oubli des éphémères rencontres que le temps inscrira dans des visions aux passages imprévus.Les murs, je crois, ont tous les droits.Aux plus infranchissables, il reste des regards perdus et pour les autres, l’espoir d’un étrange reflet ou d’une silhouette.
laurence – Merci beaucoup Laurence. J’ai eu envi de sortir de la ruelle pour rejoindre les buildings, j’aime ce jeu d’échelles. L’humain et l’urbain.
Elise – Merci beaucoup ! 🙂
Cristin – Thank you so much for your very poetic and nice words. I really love the way you see my pictures. I realize that your favorites pictures are also mine. 🙂
nicole – Dans ce cas là, je ne sais pas si c’est un privilège que les murs aient oublié l’image de Mai ! 🙂
L’oubli est le privilège de ceux qui ont de la mémoire…
Quel poete cet Antoine, on ne s’en lassera jamais.
Moi je suis plus terre à terre, je craque sur son sac à main.
amazing photos and beautiful girl! love the colors on the first one!
🙂
agnes
at http://iiiinspired.blogspot.com/
she is a soft and unique looking model really great shoots
amazing outfit the necklaces high light the whole outfit
Superbe collier et surtout superbes photos.
Conchi
http://myjewelsandmore.blogspot.com/
Super jolie, James (la fille et les vêtements) 🙂