Elle n’attend rien, elle ne parle pas, elle contemple le fleuve qui s’écoule lentement. Comme je descendais des fleuves impassibles, je ne me sentis plus guidé par les haleurs …. Chaque fois qu’elle contemple une étendue d’eau elle ne peut s’empêcher de se remémorer ces quelques vers trop souvent récités mais pas assez entendus. Elle veut juste prendre le temps de ne rien faire, se mettre un peu sur le coté et laisser les autres continuer leur course effrénée. Un instant, un instant seulement.
Le bateau ivre, Arthur Rimbaud. Photo prise sur le Pont de Iéna, Paris.
7 Comments
Ce petit moment d’abandon me rappelle un très vieux billet sur un de mes moments d’absence favoris, le petit café au comptoir du matin.
http://chroniquesduplaisir.typepad.fr/chroniques_du_plaisir/2007/01/le_petit_caf_du.html
Thierry – J’ai lu ton billet avec beaucoup de plaisir et je m’y suis complètement retrouvé. Ravi de t’avoir rencontré hier et à très bientôt.
Faux! Elle a une oreillette et est en contact avec son équipier. On dirait une parfaite parisienne mais non. Là elle attend son contact. Quelle belle couverture!
val – J’ai bien fait de flouter son visage alors ! Ouf, on a failli passer tout près du drame diplomatique. 😀
Laisser s’écouler les pensées….
Tout contemple, tout est contemplé, et voilà un bel état contempl-actif, le tien et le sien 🙂
Alline – Pour mieux irriguer l’imagination.
Pant – J’adore les néologismes, alors « contempl-actif », je suis fan ! Merci.