Une ombre lumineuse

juillet 8, 2008

James Bort


James Bort


C’était un samedi matin, il était très tôt, je prenais un café rue de Sèvres et regardais Paris se lever. Je la vis sortir de nulle part, sans lieu ni époque. Elle avait l’élégance des femmes qu’on ne rencontre jamais, sa peau, blanche comme un linceul illuminait la rue. Je n’eus pas le temps de prendre son portrait en photo tant elle marchait vite. Quel est son nom, son âge ou encore le timbre de sa voix ? Je ne le serai jamais et c’est peut-être mieux ainsi. Il ne me reste que l’image d’une silhouette survolant Paris.

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No Comments

  • Reply Miss Nahn juillet 9, 2008 at 11:51

    Superbes clichés!
    La jupe, le chapeau, c’est magnifique.

    Je viens de découvrir ton blog grâce à Modepass et ton invitation (merci beaucoup!), il est très réussi.

  • Reply lili juillet 9, 2008 at 12:08

    Merci d’avoir pris le temps de me répondre c’est vraiment très gentil.
    Je sens déjà que je passerai quotidiennement par ici pour avoir de belles images en tête!
    C’est vraiment très inspirant.
    Ciao!

  • Reply Satisfashion juillet 9, 2008 at 3:57

    Je viens de découvrir ton Blog et j’aime beaucoup. Tes photos ont quelque chose d’artistique, de sensible… Et puis celles-ci, sur cette mystérieuse inconnue juste M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E !

  • Reply Martoza Habib Chowdhury Tauhid juillet 10, 2008 at 9:02

    Great pic………nice shoot…..great use of colors & light……love that…..
    Keep on your great jobs……

  • Reply Cynthia juillet 25, 2008 at 10:07

    À une passante

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d’une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair… puis la nuit! — Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?

    Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être!
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!

    — Charles Baudelaire

    Desolee, c’est long, mais la, en regardant cette photo, je n’ai pas pu m’empecher! J’aime beaucoup ces cliches!

  • Reply James Bort juillet 25, 2008 at 10:34

    Il semble que tu aies lu dans mes pensées Cynthia, car je voulais justement mettre ce poème pour illustrer cette image. Merci d’avoir eu cette belle pensée.

  • Reply aurore-gwladys juillet 31, 2008 at 10:38

    j’adore ces 2 photos, elles sont tellement jolies et hors du temps, comme un mirage qu’on aimerais voir plus souvent!

  • Reply Alline septembre 14, 2008 at 11:29

    « Chaque femme contient un secret : un geste, un silence…. » St Exupéry

  • Reply yaofranco septembre 22, 2009 at 11:50

    So class !!! j’adore tes photos.

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