Je prenais un café dimanche matin, rue Gabrielle à Montmartre. Comme à mon habitude, je regardais les gens passer, je prenais le soleil et des photos. On passe parfois des jours à prendre des centaines de photos sans jamais être satisfait et généralement, moins je suis satisfait et plus je prends de photo. Il y a des jours par contre, un dimanche matin à Montmartre par exemple, vous allumez votre appareil pour la première fois de la journée, vous voyez quelque chose qui vous plait, une jeune fille d’une élégance rare, et vous savez déjà que cette image sera la bonne. Clic ! Vous souriez, refermez votre appareil et buvez une gorgée de café. La journée commence bien.
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Pas l’air de très bonne humeur, l’élégante jeune fille. Un rendez-vous qui tardait à se concrétiser ? Pour elle, la journée ne commençait peut-être pas si bien ?
Très juste Frieda, cette demoiselle semblait irritée. Un dimanche matin, seule dans une rue, personne à l’horizon. Ses sourcils froncés trahissaient son humeur.
J’adore!
Des faux airs de Jodie Foster..
Je la trouve songeuse mais pas plus et quelle classe!
Le reste me plait beaucoup également. Et j’aime beaucoup cette réflexion qui me va très bien et que tu dis par ailleurs « on sent la photo qui sera réussie quand on appuie sur le déclencheur » et il faut prendre toutes les autres aussi car au moment où on appuie on a pas tout vu et on découvre après…
Bravo, je reviendrais régulièrement.
« O toi que j’eusse aimé, Ô toi qui le savait ». ces photos/commentaires m’ont tout de suite fait penser à ce poème de Baudelaire A UNE PASSANTE, qui appréhende les changements subi par Paris lors des réaménagements du Prefet Haussmann et qui fut écrit lorsque Baudelaire était dans un café lui aussi.
Moi ça me fait penser à Modiano…avec moins de nonchalance…